Du blanc au premier jet, puis à la correction et au propre qu'est-ce qu'on y met au juste?
la vie qui s'écoule laisse des semblants de traces que l'on essaie de restituer en vue d'en faire
l'objet d'un premier jet. On se rend compte que beaucoup de corrections s'imposent, on vérifie, on rectifie, on rature, on barre, on revient à la ligne, on s'arrête sur des détails...puis on redémare...
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écrire est-ce réparer les dégâts de la vie?
RépondreSupprimerl'écriture est-elle à même de désinfecter les plaies ouvertes à notre insu (et malgré nous)sur notre corps?
Peut-on cerner le réel et le mettre en page?
RépondreSupprimerLe transformer en mots, le déguiser sous des périphrases plus ou moins bien articulées, le confiner en formules toute faites...crier sa rage, gueuler contre les injustices, montrer du doigt les méfaits perpétrés à tout instant contre des personnes sans défense , cela mène-t-il au salut ?
Le cerner ou ne pas le cerner, là n'est pas la question, c'est comment le gérer qui compte. Apprivoiser le monde, le polir en étêter les gones, le rendre moins barbare, moins amer, le débarrasser des laideurs et des cruautés, lui tracer une voie sans embûches, sans échardes, une voie sans trop de méandres superflues, le simplifier...
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